Des informations économiques récentes révèlent que les hausses de taux d’intérêt passées ont commencé à remodeler le marché canadien, avec des effets notables sur les secteurs de l’immobilier multifamilial et de l’immobilier commercial au sens large.
La croissance du PIB, qui s’établit en moyenne à 1 %, est inférieure de moitié à son taux potentiel de 2 %. Cette évolution est particulièrement évidente dans le secteur du logement multifamilial. La demande de logements collectifs et de biens durables se contractant, nous avons assisté à une baisse de 1,6 % de la croissance du PIB par habitant au cours de l’année écoulée.
L’écart de production pour le troisième trimestre 2023 se situe entre -0,75 % et 0,25 %.
La dynamique évolue vers une phase de rééquilibrage. L’écart entre la production économique réelle et potentielle se réduit. Cette évolution pourrait avoir une influence directe sur la demande de logements collectifs, d’autant plus que les indicateurs du marché du travail montrent une légère augmentation de la demande. L’augmentation des possibilités d’emploi s’accompagne d’une augmentation de la demande de logements multifamiliaux, ce qui pourrait avoir une incidence sur les taux de location et les niveaux d’occupation.
Les pressions inflationnistes continuent de se profiler à l’horizon. Bien que l’inflation de l’indice des prix à la consommation (IPC) ait reculé par rapport à son apogée, sa trajectoire vers l’objectif de 2 % reste graduelle. Ce taux d’inflation constant pourrait influer sur les prix des loyers des immeubles collectifs, affectant à la fois les propriétaires et les locataires. Le domaine plus large de l’immobilier commercial n’est pas non plus à l’abri, surtout si l’on tient compte de la normalisation en cours des attentes en matière d’inflation, des prix pratiqués par les entreprises et de la croissance des salaires, qui se maintient actuellement autour de 4 à 5 %.
Moins de 1 % : La croissance du PIB devrait rester faible jusqu’en 2024
D’ici la fin de 2023, une offre excédentaire est prévue dans l’économie. Pour le secteur multifamilial, une offre excédentaire pourrait se traduire par un plus grand nombre de logements disponibles, ce qui pourrait avoir une incidence sur les taux de location et les évaluations immobilières. Entre-temps, l’inflation devrait s’établir à 3½ % jusqu’à la mi-2024, principalement attribuée aux catégories de l’énergie et du logement. D’ici la fin de l’année 2025, un retour à l’objectif de 2 % est prévu, l’offre excédentaire commençant à atténuer ces pressions.
Les investisseurs doivent s’attendre à des risques tant à la hausse qu’à la baisse. Le resserrement du marché du travail et la possibilité d’attentes élevées profondément enracinées constituent des risques à la hausse. À l’inverse, le spectre d’un ralentissement plus prononcé, que ce soit au niveau national ou mondial en raison des hausses de taux, constitue le risque de baisse.
Implications pour les investisseurs multifamiliaux
L’économie canadienne est en train de pivoter, influencée principalement par les hausses de taux précédentes. Ces transitions, plus particulièrement ressenties dans le secteur de l’immobilier multifamilial, soulignent la nécessité d’une analyse complète du marché et de la prudence.
Comment positionnons-nous nos actifs et nos stratégies pour maximiser les rendements dans ce paysage économique changeant ?
Bien que le secteur de l’immobilier collectif reste notre priorité, Votre Equipe Immobilier s’efforce d’offrir des informations sur l’ensemble des secteurs de l’immobilier d’entreprise. Pour vous assurer que vos investissements dans l’immobilier collectif et dans d’autres secteurs restent solides et résilients au milieu de ces changements, contactez notre équipe dès aujourd’hui.