Dans le monde en constante évolution de l’immobilier commercial, une chose reste certaine : il y a toujours des opportunités pour l’investisseur astucieux et visionnaire. Une tendance récemment mise en lumière par la société montréalaise Groupe Mach, dirigée par Vincent Chiara, prouve de manière irréfutable que, malgré les incertitudes du marché, les opportunités abondent pour ceux qui sont prêts à les saisir.
Les taux d’occupation de nombreux espaces de bureaux ayant chuté de manière significative, les investisseurs éprouvent une appréhension naturelle quant à l’avenir des immeubles de bureaux. Cependant, le Groupe Mach a identifié une perspective intéressante : l’acquisition d’immeubles de bureaux à des prix qui, dans de nombreux cas, sont inférieurs à la valeur du terrain qu’ils occupent. C’est ainsi qu’est née une stratégie connue sous le nom de « buy-and-knock-down trade ».
La stratégie du Groupe Mach est simple mais brillante. Avec un investissement de plus d’un milliard de dollars canadiens depuis mars 2020, il achète rapidement des immeubles de bureaux avec une intention claire : les démolir éventuellement et réaffecter le terrain à un développement résidentiel à forte demande. Les villes du Canada, à l’instar des centres urbains du monde entier, sont confrontées à une pénurie de logements. L’observation fine de Chiara, selon laquelle les terrains adaptés à de nouveaux projets résidentiels coûtent cher, est à l’origine de cette approche.
Par exemple, une acquisition récente à Toronto – un ancien complexe de bureaux acheté pour 165 millions de dollars canadiens – révèle un potentiel de 2,5 millions de pieds carrés d’espace résidentiel. Selon les estimations de Chiara, la valeur du terrain s’élève à 250 millions de dollars canadiens, un chiffre qui compense largement les coûts de démolition des structures existantes.
Le Groupe Mach n’est pas le seul acteur dans ce domaine. Des données récentes d’Altus Group indiquent un mouvement significatif dans les achats d’immeubles de bureaux depuis le début de la pandémie, ce qui laisse entrevoir une reconnaissance plus large des possibilités de réaffectation de ces actifs. Mais qu’est-ce que cela signifie pour les investisseurs et les professionnels de l’immobilier commercial ?
Tout d’abord, il y a la stabilisation potentielle de la valeur des bureaux. Le fait même de considérer les immeubles de bureaux comme mûrs pour le redéveloppement pourrait fixer une limite inférieure à leur prix de marché, ce qui permettrait à cette stratégie de trouver des preneurs dans le monde entier, annonçant une approche plus proactive du redéveloppement des actifs.
Les avantages ne s’arrêtent pas au niveau des investisseurs. Les municipalités accablées par les espaces de bureaux vacants, en particulier dans le climat économique actuel, pourraient avoir plus de facilité à approuver les demandes de rezonage, en donnant la priorité aux projets de logement plutôt qu’aux bureaux vides.
Bien entendu, toute stratégie s’accompagne de nuances. Au Canada, contrairement aux États-Unis, il n’y a pas eu de défaillances de prêts, un phénomène attribué à la dynamique unique du pays en matière de prêts. Ce facteur, combiné à la perspective optimiste de Chiara quant au plafonnement des prix des immeubles de bureaux, souligne pourquoi une telle stratégie d’investissement pourrait être particulièrement efficace sur le marché canadien.
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