Les récentes  données sur l’immigration, qui ont vu la population canadienne augmenter de plus d’un million de personnes selon Statistique Canada l’année dernière, suggèrent une poursuite de la tendance à la hausse de l’immobilier commercial et l’importance de ces actifs dans le processus de planification des portefeuilles des investisseurs. Il s’agit d’une nouvelle importante qui aura plusieurs conséquences sur le marché de l’immobilier commercial.

Le fait que 96 % de cette croissance démographique soit due à l’immigration internationale est un facteur important à prendre en compte. La migration économique a toujours été la catégorie d’immigration la plus importante, et ces nouveaux arrivants sont généralement instruits, jeunes, bien financés et parlent couramment l’anglais et/ou le français.

Il s’agit d’une tendance positive pour le marché de l’immobilier commercial, car les migrants économiques contribuent à créer de nouvelles opportunités d’affaires et d’investissement, ce qui stimule l’activité dans diverses catégories d’actifs commerciaux, en particulier l’industrie, l’hôtellerie et les entreprises axées sur la consommation.

Un autre facteur important à prendre en compte est le bénéfice potentiel que les petites villes du Canada peuvent tirer de cette croissance démographique. Beaucoup de ces villes ont connu un boom pendant la pandémie de COVID-19, en partie à cause de l’apparition du travail à distance et de la détérioration de l’accessibilité financière des grandes villes. Les villes qui ont connu la croissance la plus rapide l’année dernière sont Moncton et Halifax, mais une forte croissance a également été observée dans d’autres marchés à travers le Canada et dans la province de Québec.

Si l’accessibilité dans les grands centres urbains comme Toronto, Vancouver et Montréal continue de poser des problèmes, on peut s’attendre à ce que de nombreux nouveaux immigrants commencent à s’installer dans des communautés plus petites, créant ainsi de nouvelles opportunités d’investissement pour répondre aux besoins des populations croissantes.

Les immeubles d’habitation restent une classe d’actifs solide, car tout le monde a besoin d’un endroit pour vivre et l’offre sur le marché est insuffisante. Les actifs industriels restent également solides compte tenu de la demande croissante de produits de consommation, y compris le commerce électronique, de la part des grands détaillants et des épiceries.

Le jury n’a pas encore tranché pour le commerce de détail en briques et mortiers en raison de la croissance du commerce électronique, mais nous commençons à voir une nouvelle demande dans un contexte de reprise des voyages internationaux et d’affaires et d’un niveau de consommation élevé.

Enfin, la résurgence du tourisme et de l’hôtellerie après la pandémie devrait être renforcée par l’augmentation de la population du pays. On peut s’attendre à des aéroports plus fréquentés, à des hôtels plus animés et à une croissance du secteur de la vente au détail. L’augmentation du nombre de personnes dépensant leur revenu disponible et effectuant davantage de voyages devrait permettre à cette tendance de se poursuivre dans les mois et les années à venir.

Dans l’ensemble, la récente croissance démographique au Canada est une tendance positive pour le marché de l’immobilier commercial, avec de nombreuses opportunités émergeant pour les investisseurs à travers de multiples classes d’actifs et de marchés. La migration économique et le développement démographique et économique du marché sont tous des facteurs importants à prendre en compte lors d’un investissement sur le marché de l’immobilier commercial.

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