Malgré les défis auxquels le marché immobilier a été confronté ces derniers mois, toutes les catégories d’actifs n’arrive pas à égalité. Les immeubles multirésidentiels se distinguent des autres. Alors que les investisseurs cherchent à diversifier leur portefeuille en s’éloignant des actifs plus risqués dans un contexte d’endettement croissant, le secteur multirésidentiel continue d’être un gage de sécurité en offrant des rendements supérieurs aux investisseurs.

Au moment où l’inflation élevée et les taux d’intérêt élevés posent des défis au secteur de la vente au détail, en particulier aux centres commerciaux. Les derniers changements dans les tendances fondamentales du travail continuent également à poser des problèmes pour les actifs de bureaux. Cependant, ces mêmes indicateurs économiques et sociaux sont autant de raisons qui favorisent une réaffectation des fonds d’investissement vers le secteur multirésidentiel.

Alors que les taux de capitalisation continuent de se comprimer, diminuant le rendement réel apparent de ces actifs, les revenus locatifs continuent de grimper, amortissant l’impact de l’augmentation des coûts d’emprunt et de financement.

Les fonds de placements immobiliers et les investisseurs institutionnels de l’intérieur et de l’extérieur de la province restent actifs dans toute la province, en particulier pour les grands actifs multirésidentiels (100 unités ou plus), car beaucoup d’entre eux révisent leur stratégie d’allocation d’actifs et planifient leur détention à long terme dans un environnement économique incertain.

Notamment, un marché locatif solide dans toute la province et les retombées économiques des grands projets de construction tels que le REM sont des facteurs positifs qui influencent la tendance à la hausse des loyers et favorisent la province en tant que destination pour les capitaux d’investissement.

D’importants groupes de fonds se diversifient également en s’éloignant de l’île de Montréal et en se tournant vers les marchés secondaires autour de l’île, où le niveau de concurrence est moins élevé. Un acteur notable dans ce domaine, Interrent, a déclaré lors de la Conférence sur l’investissement dans les appartements au Québec :

Notant que les acquisitions multirésidentielles d’InterRent ont chuté de 2 000 unités il y a quelques années à 300 l’année dernière, Hanif a déclaré qu’il y a beaucoup d’incertitude et de volatilité et que « nous avons adopté une approche prudente pour les nouveaux investissements, mais nous restons optimistes sur les propriétés multirésidentielles ». Il a fait remarquer qu’en fin de compte, tout le monde a besoin d’un logement ».

Pour les investisseurs, le marché de l’immobilier commercial, en particulier dans la province de Québec, reste un moyen sûr d’investir des liquidités et de se diversifier par rapport aux classes d’actifs incertaines et volatiles. Et au sein de l’immobilier commercial, le secteur multirésidentiel, soutenu par des fondamentaux solides et en croissance, continue de prouver sa valeur et de trouver sa place dans un portefeuille bien équilibré.

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